La signalisation routière bousculée par la smart city

Des milliards d’euros n’attendent qu’à être investis pour développer ou rénover les routes françaises jugées dégradées : plan de relance autoroutier, plan d’investissement pour les autoroutes concédées, loi d’orientation des mobilités, grand plan d’investissement et plan de relance pour le réseau national non concédé. À cela s’ajoute la vague « verte » qui se traduit par de nombreux réaménagements de voirie dans les métropoles. Ce sont quelques-uns des grands constats réalisés dans l’étude Xerfi Precepta intitulée « Signalisation et équipements de la route à l’horizon 2024 ». Une étude qui livre une analyse détaillée de l’environnement et de la demande ainsi que des prévisions de marché exclusives à l’horizon 2024.

Si pour les fabricants le potentiel de croissance du marché est réel, ils doivent encore résoudre une équation complexe. En effet, leurs marges se dégradent dangereusement entre la flambée des matières premières et des collectivités locales soucieuses de négocier aux meilleurs prix, alors qu’il leur faut investir pour préparer l’avenir et concevoir une offre plus « connectée » pour anticiper l’essor des véhicules autonomes et des smart cities… C’est ce que révèle notre rapport qui a passé au crible les principaux postes de charges et soldes intermédiaires de gestion des fabricants d’équipements de la route pour la période 2014-2021.

Finalement, quel est le degré de maturité des fabricants sur des projets innovants comme le smart road ? Les chantiers autour de la smart city peuvent-ils vraiment dynamiser leur activité ? Pour répondre à ces questions, l’étude propose un panorama complet des stratégies de croissance des fabricants d’équipements de la route :

• Citons d’abord le développement de solutions innovantes à l’instar de nouveaux produits de signalisation routière lancés récemment par OliKrom avec une peinture routière photoluminescente qui concurrence l’éclairage public.
• 2e levier analysé : l’intégration des enjeux posés par la smart city dans les stratégies des acteurs à l’exemple du positionnement de Lacroix sur le segment de la route intelligente.
• Pour mobiliser le potentiel de croissance du marché, les acteurs développent des logiques servicielles comme le fait Logiroad, une start-up française spécialisée dans la gestion des infrastructures routières.
• Dernier axe enfin : l’internationalisation pratiquée par Signaux Girod au Maroc ou Tertu au Brésil.

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